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Oser une Guyane sans limites

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Osez, mais osez donc!

Comment entendre qu’il était pertinent de refuser la rétrocession de la RN1 à cause de son état à l’époque déjà?

Comment comprendre de renoncer à oser faire quand l’Etat ne fait pas?

Comment accepter de renoncer à l’intérêt et à la sécurité des guyanais parce que l’Etat n’entretient pas une route?

Quand une rétrocession doit se faire, elle est encadrée par certaines conditions. Le concessionnaire/propriétaire peut être mis dans l’obligation de rétrocéder l’ouvrage totalement mis aux normes.

Tout est question de négociation et de rapport de force.

Oser, c’est faire le choix de certaines priorités.

Oser, c’est aussi ne pas attendre de l’Etat pour préserver un budget, mais voir plus loin que l’Etat et le budget de la CTG.

C’est se projeter dans le seul souci de préserver la sécurité et le bien-être des guyanais.

Non, se satisfaire d’un renoncement pour avouer au final que la CTG n’est pas en capacité d’assumer de s’occuper d’une route c’est un véritable aveu d’échec.

L’aveu qui montre que nous ne sommes pas capables de faire sinon qu’avec les seuls moyens que l’Etat nous accorde.

Pire, quand aujourd’hui il s’agit de fustiger l’Etat qui n’a pas fait : même causes, mêmes effets.

La Guyane pour qu’elle soit sans limites doit être dorénavant portée par des responsables politiques qui osent et qui voient plus loin que la règle budgétaire.

La sécurité, la liberté de circuler, d’entreprendre, de se former à réellement un prix. Attendre de l’Etat pour assurer ce besoin légitime c’est démontrer que nous ne sommes pas prêt à nous prendre en main. Alors, oui, la Guyane a besoin d'élus à la hauteur et qui oseront faire ce qu’il y a faire pour le bien de la population qui vit en Guyane.

Ainsi, le temps est venu d’oser.

Le temps d’une Guyane sans limites est là.

La question n’est plus de gérer une collectivité pour être reconnu comme celui qui a bien fait dans la règle.

La question est d’oser prendre les décisions qui vont dans le sens de l’intérêt général.

Il y a ceux qui gèrent la collectivité territoriale sous le regard et l’approbation de l’Etat, maintenant, il doit y avoir désormais ceux qui sont prêt à gouverner en fonction de l’intérêt de la Guyane d’abord.

Le défi est de dire désormais la vérité : la Guyane doit grandir et se développer en comptant sur ses propres forces et sur ses atouts.

Car, elle est capable de récupérer la gestion d’une route et d’en construire d’autres qui correspondent à la vie réelle de ceux qui l’habitent.

Ensemble, réparons ce qui doit l’être et croyons suffisamment en nous mêmes afin d’affronter les aléas de notre avenir en commun.

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