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Histoire de noms

Rebaptisons les noms de nos rues et lieux publics en Guyane.

Rétablissons les vérités historiques ou rendons conforme à l’histoire de la Guyane, l’histoire de nos illustres.

Refusons l’érection de symboles qui ont marqué leur notoriété du sceau de souffrances inhumaines et tragiques. Le problème est désormais de remplacer ses symboles par d’autres symboles. Des symboles nouveaux que tous les guyanais connaissent, comprennent et partagent. Des symboles comme le nom donné à la rue Kopena à Cayenne. Seulement qui connaît ne serait-ce que le mot Kopena. En a t’on fait la promotion auprès des guyanais et de nos plus jeunes notamment? En a t’on dispersé la valeur symbolique de sorte que l’adhésion de tous les guyanais soit totale et pérenne. Qui a validé ce choix? Qui va le défendre et défendre les autres choix qu’il faudra faire demain pour d’autres rues et lieux publics?

Quelle est, en fait, la démarche qui permettra au travers de cet objectif de conscientisation et d´affirmation d’une identité commune?

Si à une époque un petit nombre a imposé aux guyanais des symboles comment comprendre qu’un autre petit nombre en fasse de même.

Mettre la charrue avant les bœufs c’est dans ce cas négliger une étape essentielle et concomitante : celle d’informer, d’éduquer, de partager et d’unifier. À ceux qui estime l’importance d’un nouveau nom de rue et de place publique, disons juste que ce qui compte c’est le savoir plus que le symbole. À ce titre, il ne faut pas céder à la tentation de faire sans le peuple pour le bien du peuple en ne lui demandant pas son avis.

Ce n’est là qu’une redondance d´une pratique condamnable.

Il convient de faire adhérer le plus grand nombre non seulement à l'intérêt de rompre avec une représentation symbolique d'une histoire qui honore les actes les plus mortifères et cruels, mais aussi, à l'importance de symboles qui ont contribué à la promotion des valeurs et des vertus les plus nobles en Guyane : résistance, liberté, honneur, courage, bienveille-ance et solidarité.

Et cela sans passer d'une extrême à une autre. Alors, quitte à changer, changeons pour et par le peuple dans son entier.



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