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Photo du rédacteurRudy STEPHENSON

Une seule terre, un seul peuple, une seule liberté

Dernière mise à jour : 28 avr.

À qui appartient la Guyane?


Sortis du droit international et français qui nous dominent et font référence, sorties des revendications historiques des peuples, sorties des considérations idéologiques d’assimilation et d’indépendance : La Guyane n'appartient à personne sinon à considérer qu’elle est la terre des plus justes et des seuls qui sont à son image.


La Guyane est une perle de notre planète qui est une terre d’accueil de la misère et des tragédies humaines. Mais, elle est surtout une terre des possibles.


Idéologiquement et historiquement voilà la vérité à laquelle je crois.


Il ne peut y avoir de hiérarchie dans la souffrance humaine et j’accuse ceux qui s’en servent pour faire le jeu de la division.

J’accuse encore ceux qui en font leur démagogie idéologique et politicienne pour nous diviser.


Devons-nous encore nous soumettre à nos peurs et accepter qu’à notre souffrance ancienne se substitue une souffrance nouvelle.


J’ose le dire l’émancipation, la vraie, c’est gagner sa liberté en faisant respecter ce que nous sommes. C’est cesser d’être soumis à quiconque ni de l’extérieur ni de l’intérieur.


Si l’autochtonie donne un droit à l’émancipation alors l’esclavage et la déportation aussi.

Si vous avez peur de le dire, si sournoisement vous faites en sorte de ne jamais l’écrire, alors, j’ose le faire.

Et je le fais pour dénoncer une nouvelle division qui ne fait que remplacer l’ancienne.


UNE SEULE TERRE, UN SEUL PEUPLE, UNE SEULE LIBERTÉ.

Voilà l’appel que doit nous faire ressentir l’amour de la Guyane.


C’est pourquoi je crois tout aussi fermement qu’elle ne peut appartenir à certains de ses enfants et pas à d’autres : pas plus aux amérindiens qu’aux descendants de l'esclavage ; ni aux français et leurs descendants non plus ; ni à tous ceux qui y ont été accueilli.


La Guyane appartiendra à tous ceux qui se seront battus pour elle et non pas pour leur propre intérêt.

L'intérêt d'être reconnu comme les premiers, l'intérêt d'être reconnu comme  légitimes, celui d'être reconnu en tant qu'élus, aussi celui d'être reconnu comme seuls héritiers d'un droit ancestral et enfin celui d'être souverains à n'importe quel prix.


La Guyane appartiendra à ceux qui l'aiment avant de s'aimer eux mêmes, à ceux qui ne la soumettent pas à leur complexe tantôt de supériorité tantôt d'infériorité.

Elle appartiendra encore moins à ceux qui dans leur politique ne font que la manipuler ni elle, ni ses habitants, pour atteindre leurs propres objectifs.


La Guyane appartiendra à des femmes et des hommes qui lui seront éternellement reconnaissants de les avoir sauvés de la barbarie, de l'égoïsme et de l'individualisme.


Je le dis solennellement la Guyane ne peut appartenir à celui qui ne sait pas lui ressembler, celui qui ne sait, ni ne veut partager, celui qui se croit au dessus d'elle.


Solennellement encore je le dis, c'est la Guyane qui doit nous guider car c'est en elle que se trouve la clé de notre unité et notre identité.


C'est elle qui fait pousser le manioc, de même, c'est elle qui fournit la diversité et les sécurités.


La Guyane nous impose de vivre dans la justice, l’équité, la probité et la fraternité.


C’est en cela que la Guyane dépasse les ethnies, les communautés et les peuples pluriels, et même la hiérarchie des souffrances.


Car au final, combien d'hommes abîmés, la Guyane a t'elle nourrit sans distinction de leur origine et de leurs ancêtres?


Et, c'est la Guyane qui fait de nous des guyanais plus que nos cultures, plus que nos traditions, plus que nos identités que certains utilisent pour nous diviser.


C’est pourquoi nous devons tous être heureux de dire : "je suis Guyanais".


Est-ce que je crains ce qu'aurait à me répondre le noir, l'amérindien, le blanc et les autres ici sur ma terre?


Non aucune peur ni aucune crainte, car tout ce qui peut être dit ne pourra jamais travestir la vérité universelle : je suis Guyanais!

Et, qui pourra démontrer que c’est que si nous sommes unis que nous nous émanciperons, nous nous développerons et nous nous épanouirons.


La Guyane est fraternelle, et ceux qui l’habitent doivent être à la hauteur de cette fraternité.


La fraternité c’est de s’assurer que tous et chacun accèdent aux mêmes droits et aux mêmes avantages dès aujourd’hui, et demain surtout.



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