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Réinventer la Politique

Le Droit au Bonheur

Parmi toutes les valeurs universelles qui nous guident dans nos vies, le droit au bonheur se distingue comme fondamental.


Un Droit inné et non Acquis


Le droit au bonheur est ce qui nous définit le plus profondément. Nous sommes tous nés avec cette aspiration, et cela a un sens. Pour quelle autre raison souhaiterions-nous vivre et mourir ?

Nous voulons tous, sans exception, quitter cette vie en ayant expérimenté le bonheur auquel nous aspirons.

Ce droit au bonheur agit comme un moteur inlassable en nous. Nous le désirons pour nous-mêmes, mais aussi pour ceux qui nous entourent, en particulier pour ceux que nous aimons. Certains d’entre nous parviennent même à souhaiter sincèrement ce droit à ceux qui ne nous aiment pas ou que nous n’aimons pas en retour.


Un Droit et une Inspiration Politique


Dans mon métier, lorsque je fais face à des élus du suffrage universel, c’est-à-dire ceux qui ont été choisis pour représenter l’ensemble, protéger le peuple et veiller à son épanouissement, je n’hésite pas à évoquer ce droit au bonheur.

Ces élus se posent souvent des questions sur le meilleur programme politique pour leur ville, leur région ou leur territoire. Ils cherchent parfois longtemps l'objectif le plus efficace pour leurs actions politiques.

Je leur rappelle que la première finalité de toute action politique devrait être de s’assurer que chacun, sans exception, bénéficie du droit au bonheur.

L’action politique la plus vertueuse est celle qui se bat sans relâche pour que nous puissions tous concrètement vivre ce droit.


Entre Chimère et Réalité


Malheureusement, d'autres considérations viennent souvent supplanter cette approche.

De nombreux élus renoncent à cette aspiration et se soumettent aux contraintes d'une réalité plus pragmatique. Ils mettent le droit au bonheur sous l’influence des limites matérielles et financières de leur pouvoir d'agir.

Ainsi, ils conditionnent ce droit aux aléas des budgets disponibles ou des compétences autorisées. Le droit au bonheur devient alors une question de légalité, perdant de sa portée.

Dans cette logique, peu importe la réalité quotidiennes des habitants du territoire, peu importe, par exemple dans l'actualité récente, que des dizaines de personnes perdent leur emploi.


Une Responsabilité Collective


Au final, ce qui comptera toujours, c'est la manière dont le pouvoir d’agir se comporte face au droit universel de tout être humain à vivre dignement et heureux.

Je souhaite solennellement que tous les responsables de notre quotidien et de notre avenir comprennent enfin l’essence même de leur pouvoir : garantir à chacun d’entre nous le droit d’être heureux avant de mourir.

Il est aussi là l'échec de nos élus. Celui de ne pas oser soumettre la fonction à une vision juste, bienveillante et humaine.

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