Le règne de la minorité
- Rudy STEPHENSON
- il y a 9 minutes
- 3 min de lecture

Il est une question qui traverse notre temps actuel et qui bouleverse ni les codes, ni les principes, voire même un certain nombre de traditions sociales et culturelles.
C'est cette question de l'exception, du genre, de la race ou de la croyance plus globalement.
Osons donc en parler sans craindre d'être frappé d'une accusation venue de pseudo tribunaux sectaires de la morale.
En évitant les faux débats basés sur les chiffres et les statistiques démographiques et sociales, il est avéré que le nombre de personnes qui revendiquent leur cause sur les réseaux sociaux est de loin bien inférieur à la globalité de la population qui ne s'exprime pas publiquement.
C'est pourquoi, renier cette première réalité qui nous impose de comprendre que la majorité n'est pas composée de ceux qui utilise le Net, les plateformes numériques ou les médias sociaux ; est en soi une démarche dangereuse.
Tout autant que vouloir faire croire que la minorité à l'inverse est bien plus nombreuse et représentative du monde réel.
Alors, oui, nous en sommes là de nos jours !
Face à une inversion de la réalité qui semble être devenue la règle.
À en croire les flux puissants des médias, relayés par toutes sortes d'influenceurs digitaux et aussi par le pouvoir politique : la minorité serait ainsi devenu la majorité, et la majorité représenterait désormais la minorité.
Plus c'est gros, plus ça passe
Les gouvernements, les médias, et les groupes d'influence travaillent depuis des décennies à capter un pouvoir de manipulation des masses pour appliquer cette méthode déjà mortifère par le passé ; La puissance des réseaux sociaux fait son oeuvre pour donner cette fausse impression de domination de cette nouvelle pensée inversée.
On peut se permettre d'admirer les opérations de média de masse lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris où tous les ingrédients étaient réunis pour une opération de propagande et de manipulation d'envergure.
Cela n'aurait pas valu que nous en soyons plus inquiets, sauf à considérer les sujets qui sont au coeur de cette entreprise de haut niveau de manipulation.
Faire plier la réalité face à la volonté
Sur la question de l'inversion des valeurs de culture, de moralité et de genre, nous sommes face à une opération qui serait quasiment démentielle.
Pour illustration, dans ce monde inversé, un homme peut tuer un autre homme si ce dernier mérite la mort et la mort peut ne plus être décidée seulement par un tribunal traditionnel : le tribunal est dorénavant tel celui de la plèbe dans les arènes des gladiateurs, et cette plèbe lève tantôt le pouce vers le haut pour le salut du condamné ou le baisse pour sa mort.
Ou encore, cette nouvelle vérité qui veut s'imposer à la réalité du genre humain.
Un homme ne naît pas homme tout comme une femme ne naît pas femme !
Seul compte désormais ce droit, qui tendrait à devenir constitutionnel, à cette liberté quasi divine de choisir le genre et même aussi l'absence de genre envers même la réalité organique de sa naissance.
Quand la démocratie devient dictature
La question qui reste essentielle, à l'heure où des gouvernements légifèrent, certes de manière détournée, sur ces sujets, est celle de savoir combien de personnes seraient elles concernées sur les presque 8 milliards d'êtres humains qui peuplent cette planète ?
Ce nombre de personne constitue-t'il la majorité d'entre nous ?
Et enfin, est-ce que la minorité mérite d'imposer à la majorité un tel inversement de ses propres valeurs, dans des pays qui se revendiquent démocratiques ?
La démocratie occidentale serait ainsi devenue la quête de la liberté de tous à n'importe quel prix ?
Ce que nous avons pourtant appris de cette démocratie, c'est que le pouvoir est au peuple et non pas à l'individu. Nous avons compris que le peuple c'est la majorité et que l'individu est bel et bien la minorité.
Pour autant, certains ont appelé à se révolter contre la dictature du plus grand nombre face aux minorités (visibles et invisibles). Les mêmes appellent aujourd'hui à inverser là encore le rapport de force démocratique en militant avec efficacité pour un droit à la totale liberté des minorités.
À ce jeu de pouvoir rien de bon ne pourra advenir pour tous les autres habitants de cette planète, la majorité.
En attendant qui règnera le dernier, que la raison du plus juste s'impose. Et le plus juste en démocratie réside dans ce qu'est en réalité la majorité et non pas la minorité d'entre tous.
À MOINS QUE...
Comments