Changer, c’est remplacer.
Remplacer une chose par une autre, une personne par une autre ou une situation par une autre.
De ce fait, le changement ne peut être considéré comme un simple désir, une simple envie ou la satisfaction d’une ambition personnelle.
Le changement de fait est une dynamique en général peu maîtrisable. Le changement est un marqueur du temps et ainsi ne peut être utilisé pour toute propagande politique notamment sans rendre responsable celui qui le prône.
Car, en réalité, appeler au changement est une réelle responsabilité.
La responsabilité de définir clairement de quel changement on parle et des conséquences réelles de ce changement.
Dans l’arène politique, beaucoup pour conquérir le pouvoir font la promotion de l’idée du changement car il s’agit de faire passer le message que les choses seraient différentes si le pouvoir changeait de main.
Alors, pour ceux à qui s’adressent cette promesse de changement, il est nécéssaire de vérifier de quel changement il s’agit, d’observer les réelles capacités de changement que celui qui le promet possède.
Car, les ambitions personnelles en politique ne s’embarrassent pas de ce genre d’honnêteté et de moralité.
Le changement comme argument de marketing politique a donc un prix. Ce prix est celui de la vérité!
Et, il n’est pas fixé par l’âge des candidats, ni par leur compétence ; il est fixé par leur valeur humaine et morale.
C’est pourquoi, il faut être vigilant et juger sur pièce : que celui qui prône le changement démontre qu’il en est digne. C’est une condition non négociable.
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